tag:blogger.com,1999:blog-21559032737800196582024-03-05T13:25:39.721-08:00Votre PèreVu depuis les cieux : vous, moi, eux, nous et les autres.Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.comBlogger22125tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-81917306143023863142011-11-11T22:37:00.000-08:002011-11-12T02:00:49.833-08:00Envie (d'après Bigornette)<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt;">Un jour, j'aurais envie que tu viennes. </span><br />
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt;">La page de mon carnet est bien trop grande pour moi. J'ai nettoyé les carreaux. La pluie tombe dans les trous. Dehors, les peupliers ploient sous la pluie. Ils s'embrassent et croient qu'on ne les voit pas. Je te dessine sur les lignes. Il faudra que tu me lises les mots que tes cheveux écrivent. Je ne peux pas rêver sans toit au-dessus de nos doigts. </span><br />
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt;">Les étoiles neigent et moi, j'ai froid...<br />
</span><br />
<span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: 12pt;"><b>@Bigornette</b></span>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-58431953523803650352011-10-20T22:38:00.000-07:002011-10-20T22:38:31.532-07:00Naissance (d'après Bigornette)<div class="MsoNormal">Un jour, j'ai atterri sur la case "Départ". <br />
A vue de nez, j'étais née. Sans toucher les 20 000 euros. Sans arme ni bagage. Nue comme un verre d'eau. Seule comme une jumelle hors paire.<br />
J'ai hurlé que j'avais encore sommeil. Rien à faire, quand on est né, on est niais et on nie les nénés, na ! <br />
Depuis, la nuit me nuit et m'ennuie.<br />
<br />
<b>@Bigornette</b><o:p></o:p></div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-4518557453505643592011-10-17T11:20:00.001-07:002011-10-17T11:21:35.287-07:00Carnet (d'après Bigornette)<span style="color: black; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">Un jour, j'ai acheté un petit carnet noir. </span><br />
<span style="color: black; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">Noir car j'y écris la nuit et que je ne veux pas réveiller les étoiles. Il n'est pas facile à remplir. Dès qu'une page est pleine, une autre surgit et me tend ses lignes. Quelques mots s'y échouent parfois, se lovent à l'intérieur des gouttes d'encre et dessinent des notes de musique. </span><br />
<span style="color: black; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">Si tu fermes les yeux, tu entendras la complainte du jour enfui....<br />
<br />
@Bigornette </span>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-10961458556832743942011-10-17T11:19:00.000-07:002011-10-17T11:21:58.020-07:00Manifestation<div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Un jour, j’ai manifesté. <br />
<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Il y avait beaucoup de gens qui chantaient comme dans une procession religieuse, mais ce n’étaient pas des saints, juste des syndicalistes. Ils criaient à quelqu’un : « T’es foutu, le peuple est dans la rue ». Moi qui n’étais pas le peuple, j’ai pensé qu’ils me parlaient.</span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Alors je leur ai crié leur vérité : « Peuple foutu, t’es à la rue ».<br />
<br />
<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><b><span style="color: black;">@Votre_Pere</span></b><span style="color: black; font-family: Georgia, serif; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-64911269117784862952011-10-17T11:17:00.001-07:002011-10-17T11:22:32.180-07:00Indignés<div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Un jour, j'ai voulu voir les Indignés.<br />
Ils étaient comme toi et moi, avec seulement dans les yeux cette petite flamme de l'espérance du désespoir qui ne brille que dans la colère, ou dans ton frigo quand tu ouvres la porte. J’ai senti qu'ils avaient eux aussi, ouvert une fenêtre de lumière vers le vrai monde. Le pays des femmes et des hommes de vie, qui refusent les inutiles sacrifices et les allégeances vaines.<br />
Il m'a semblé que tout autour, tour à tour, des tours de pouvoir s'inquiétaient.</span><span style="color: black; font-family: Georgia, serif;"><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal"><b><span style="color: black;">@Votre_Pere</span></b><span style="color: black; font-family: Georgia, serif; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-83928856858052754202011-10-17T11:16:00.001-07:002011-10-17T11:23:00.018-07:00TGV<div class="MsoPlainText"><span style="color: black; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">Un jour, j'ai pris le TGV.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoPlainText"><span style="color: black; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">Tout était normal. Les contrôleurs contrôlaient, les grévistes grévaient et le train trainait. Les passagers assis dans le sens de la marche partaient, les autres revenaient et ceux des couloirs hésitaient.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoPlainText"><span style="color: black; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">J'ai voulu monter fumer une cigarette sur le toit, mais je n'ai pas trouvé l'escalier. </span></div><div class="MsoPlainText"><span style="color: black; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">Pour la santé de ses passagers, la SNCF a fermé la terrasse de ses trains.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoPlainText"><span style="color: black; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;"><br />
</span></div><div class="MsoPlainText"><span style="color: black; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt;">@votre_pere</span></div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-50931363013433966092011-10-17T11:13:00.000-07:002011-10-17T11:23:26.618-07:00J'ai un an (d'après Philippe Fouchard)<div class="MsoNormal" style="margin-top: 9.0pt; mso-outline-level: 3;">J'ai UN AN...</div><div class="MsoNormal"> J'ai la chance d'être né dans un pays riche.<br />
Je suis aimé par papa et maman.<br />
Je suis métis franco-indonésien.<br />
Je suis en bonne santé.<br />
Je suis mignon.<br />
Je suis éveillé.<br />
J'ai déjà voyagé.<br />
Je suis content de rencontrer ma famille.<br />
J'ai beaucoup d'habits et de jouets.<br />
Je mange à ma faim.<br />
J'irais à l'école.<br />
<br />
Et bien, toute ma vie, j'essaierai par les valeurs qui me seront inculquées, de ne jamais oublier les autres êtres humains... CEUX QUI NE SONT PAS NÉS AU BON ENDROIT DANS CE MONDE...<o:p></o:p></div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><b><span style="color: black;">@fouchardphoto</span></b><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-color: white; background-image: initial; background-origin: initial; color: #666666; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: 8pt;"><o:p></o:p></span></div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-57154003048279764432011-10-17T11:08:00.000-07:002011-10-17T11:24:23.803-07:00Foot<div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Un jour, j’ai regardé un match de foot à la télé. </span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Il n’y avait pas de panneau « défense de marcher sur les pelouses » comme au parc municipal, ni de filet au milieu du terrain comme à la pétanque. J’ai compris que les joueurs n’avaient pas le droit de se servir de leurs mains. Ni de leurs têtes.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">J’ai compté les remplaçants sur le banc de touche. Ils étaient plus de 10.000 qui criaient pour venir jouer.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">@votre_pere</span></div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-36899572005299807532011-10-17T11:06:00.000-07:002011-10-17T11:23:52.847-07:00Chat<div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Un jour, j’ai voulu acheter à manger pour mon chat.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Il y avait des dizaines de boites avec des photos de chats sur l’étiquette. C’était bizarre. <o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Sur les boites de champignons ou de tomates, on met une photo de champignon ou de tomate et pas la photo de la personne qui va les manger.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Dans les boites de nourriture pour chat, ils mettent du chat.</span><br />
<span style="color: black;"><br />
</span><br />
<span style="color: black;">@votre_pere</span></div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-31416159578099133642011-10-17T10:59:00.001-07:002011-10-17T11:25:20.052-07:00Garage<div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Un jour, j’ai voulu acheter une voiture. </span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Je suis rentré dans un garage. Il y avait un vendeur avec un grand sourire devant et un grand sourire derrière la tête. Il était entouré d’autres vendeurs avec des grands sourires, et j’ai eu peur.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Alors j’ai demandé ou était la rue De Gaulle et les sourires ont disparus. </span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">Les vendeurs ne savent pas où est la rue De Gaulle et moi je marche à pieds.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: black;">@votre_pere</span></div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-62302948530702035882011-10-17T10:52:00.001-07:002011-10-17T11:25:48.632-07:00Métro<div class="MsoNormal">Un jour, j’ai pris le métro. </div><div class="MsoNormal">Il y avait des milliers de gens qui descendaient comme dans le ventre d’une bête, en glissant vers le bas comme des petits morceaux de viande pas mâchés.<o:p></o:p></div><div class="MsoNormal">Sur le quai, ils étaient tous là et ils sont montés en se bousculant dans de grands wagons tout laids. Le train ressemblait à une chaîne d’ADN. </div><div class="MsoNormal">Il les a tous emportés dans les boyaux de la bête, comme des protéines.<span class="Apple-style-span" style="color: #00b050;"><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">@votre_pere</div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-24026394787753024232011-09-10T01:11:00.000-07:002011-10-17T10:58:03.792-07:00Evaluations<span class="Apple-style-span" style="color: red; font-size: large;">Voici la traduction de quelques évaluations réelles, notées au travail</span><br />
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">POTENTIEL MOYEN :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Crétin.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">TRES QUALIFIÉ :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> N'a commis aucune connerie majeure.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">SOCIABLE :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Alcoolique.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">ZÉLÉ :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Lèche-cul.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">EST FIER DE SON TRAVAIL : </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Sait faire son auto-promotion.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">EXPLOITE CHAQUE OPPORTUNITÉ DE PROGRESSER :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Couche.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">N’EN FAIT QU’A SA TETE :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> En sait plus que ses managers.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">SÉVÈRE ET DISCIPLINÉ :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Pas rigolo.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">AUCUN REPROCHE A LUI FAIRE :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Hélas …<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">POTENTIEL DURABLE :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Restera jusqu'à la retraite.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">ESPRIT VIF :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> S’intéresse à d’autres sujets que son travail.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">SAIT TRAITER LES PROBLÈMES DIFFICILES :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Délègue bien.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">CONSCIENCIEUX ET PRUDENT : </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Trouillard.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">BONNE APTITUDE REDACTIONNELLE </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">: Sait écrire son nom sans faute.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">FAIT DES HEURES SUPPLÉMENTAIRES AU TRAVAIL : </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Vit seul.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">HOMME DE TERRAIN : </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">N’a pas fait d’études.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">MÉTICULEUX :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Chieur.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">A DES QUALITÉS DE LEADER :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Fais peur aux autres.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">D'UNE GRANDE VALEUR POUR L'ENTREPRISE :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Trop payé.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">ATTACHE A L’ENTREPRISE :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Ne trouve pas de boulot ailleurs.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">TRÈS CRÉATIF :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> A toujours autre chose à faire que son travail.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">BIEN ORGANISÉ :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Glande.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">IRA LOIN :</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> A un lien de parenté avec la direction.<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">IRA TRES LOIN :</span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><b> Oui, s’il vous plait.</b><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12.0pt; margin-left: -.5pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><b><br />
</b></span></div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-58557830740089768372011-08-08T06:09:00.000-07:002011-10-17T11:26:32.127-07:00Père et fils<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></div>Bonjour mon Père,<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">J’ai 24 ans et je suis marié à une veuve de 44 ans, laquelle a une fille âgée de 25 ans. Mon père a épousé cette fille, il est donc devenu mon <b>gendre</b>, puisqu’il a épousé ma fille. De ce fait, ma <b>belle fille</b> est devenue ma <b>belle-mère</b>, puisqu’elle est la femme de mon père.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Ma femme et moi avons eu en janvier dernier un fils. Cet enfant est donc en même temps mon <b>fils</b>, le <b>frère </b>de la femme de mon père, donc également le <b>beau-frère</b> de mon père. En conséquence, il est devenu mon <b>oncle </b>(puisqu’il est le frère de ma belle-mère).</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Mon <b>fils </b>est donc mon <b>oncle</b>.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br />
</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">La femme de mon père a eu à Noël un garçon, qui est à la fois mon <b>frère </b>(puisqu’il est le fils de mon père), et mon <b>petit-fils</b> (puisqu’il est le fils de la fille de ma femme). Je suis ainsi le <b>frère </b>de mon petit-fils, et comme le mari de la mère d’une personne est le père de celle-ci, je suis donc le <b>père </b>de ma femme et le <b>frère </b>de mon fils. </span>Je suis donc mon propre <b>grand-père</b>.<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Pouvez vous m'aider à me comprendre ?</span>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-50413894380444952722011-07-23T07:51:00.000-07:002011-07-23T10:28:25.354-07:00Ah que je suis malheureux !<div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;">Auto calino-thérapie ?</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;">Ou</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="clear: right; color: black; float: right; font-family: 'Times New Roman'; font-size: small; line-height: normal; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img height="200" src="http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRsc2eY1d8afmUiMXg5nwAHbR9jj00UQbRU-NmoRDhIOGts7N4rZg" width="176" /></span><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;">Auto limito-thérapie ?</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;">Quand je me plains, quand je fais de l'</span><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;">auto-compassion ... c'est bien pratique ! Mais, je me fais du bien ou je me limite ? A moins que je ne culpabilise mon entourage, sans le vouloir ...</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;">Faute d'écoute, faute d’un autre pour nous plaindre, nous le faisons nous-mêmes. Tranquillement replié sur notre mal-être, nous remâchons ces idées noires qui nous rassurent. Je suis une <b>victime</b>, ce n'est pas de ma <b>faute </b>: c'est bien confortable comme posture.</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: white; color: #134f5c;">Hélas, le courant qui nous porte et nous fait <b>réussir</b>, est un courant de <b>vie</b>, d'espoir, positif, optimiste et toujours en marche.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: white; color: #134f5c;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: white; color: #134f5c;">Se plaindre, c’est s’arrêter sur soi et stopper la marche du temps sur un événement négatif issu du passé. C’est se créer une spirale négative et ne plus agir. Se plaindre ne change rien, au contraire : c'est remettre </span><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;">à vif la plaie qui ne demandait qu'à se refermer.</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #134f5c;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: white; color: #134f5c;"><b>Votre Père vous conseille : </b></span></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: white; color: #134f5c;"><b><br />
</b></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: white;"><b><span class="Apple-style-span" style="color: red;">La vie réelle est devant toi, sois joyeux, avance, crée ton bonheur, aie foi en toi. </span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: white;"><b><span class="Apple-style-span" style="color: red;">T</span></b></span><b><span class="Apple-style-span" style="color: red;">u réussiras si tu crois en toi !</span></b></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: white; color: #134f5c;"><br />
</span></div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-54671422532001863462011-07-19T10:38:00.000-07:002011-07-19T10:42:28.830-07:003 - Le départ<div class="MsoNormal"></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><b><span class="Apple-style-span" style="color: #990000;">Les Allumés de la Paix</span></b></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><b><span class="Apple-style-span" style="color: #990000;">Chronique ruralo-décalée d’un certain bonheur</span></b></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><b><span class="Apple-style-span" style="color: #990000;"><br />
</span></b></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><b><span class="Apple-style-span" style="color: #990000;"><br />
</span></b></div><br />
<div class="MsoNormal">Assise sur son lit, Germaine trie dans son linge et ses souvenirs. Intraitable, Rolland juge de ce qui est mettable ou pas et deux piles inégales se forment devant le jeune couple.</div><div class="MsoNormal">"Tu vois, dit Rolland en désignant le tas le plus important, tout ce qui est la, c'est à jeter. Tu avais vraiment un look de bonne sœur, hein ?<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman';"> " </span></div><div class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 9px;">"</span>N'exagère pas quand même !"</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Rolland sourit et désarmée, Germaine admet. Elle constate sombrement que dix années d'une vie sans joie, ne prennent pas beaucoup de place. L’absence de bonheur manque de relief et les vies plates s’inscrivent en creux dans l’histoire des gens.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Ils ont pris la décision de quitter ce triste meublé, pour aller s'installer dans le petit mas que Rolland squatte au milieu des vignes. Pour Germaine qui a toujours payé un loyer, cette perspective est aussi amusante qu'inquiétante, mais derrière son nouvel homme elle est prête à toutes les aventures.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><a href="http://www.clipart-fr.com/data/clipart/trains/train_002.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.clipart-fr.com/data/clipart/trains/train_002.gif" width="163" /></a>C’est à demi rassurée qu’elle accueille sa propre propriétaire, convoquée fermement pour la remise des clefs. Celle-ci fera les frais des incertitudes de Germaine qui lui jettera à la tête le lit défoncé, taché et toujours vide d'homme, la tapisserie ringarde scotchée tant bien que mal, la gazinière moribonde et le chauffe-eau fantaisiste.</div><div class="MsoNormal">Emportée par son élan, elle lui rappelle ses mesquineries et la verrue qu'elle porte au menton.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">La propriétaire reste souriante, car les vieux loyers sont peu rentables et ce départ inespéré lui permettra une juteuse augmentation, pour le prix dérisoire d'un coup de balais.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Un peu gêné de cet éclat, Rolland se hâte vers la gare. L'orgue de Barbarie qui sert au transport croule sous les paquets, et le déménagement a des allures d'exode. Quelques mètres derrière, deux chiens et un ivrogne mal dessaoulé les suivent, à tout hasard. Germaine s‘efforce d’avancer dignement, défiant ceux qu'elle rencontre de son regard de femme heureuse.</div><div class="MsoNormal">Il n'est pas de poule plus prétentieuse, que celle qui vient d’apprendre à pondre !</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Après avoir placé son instrument dans le wagon a bagages, Rolland inspecte tout, s'assure de la bonne fixation de son fond de commerce et fait transmettre ses recommandations de douceur au conducteur, qui s'en fiche comme de sa première pelle à charbon.</div><div class="MsoNormal">Le contrôleur qui assiste à l'embarquement reste stoïque. Pour avoir enchainé récemment deux grèves, un arrêt maladie de complaisance et trois semaines de congés, il possède d'importantes réserves de patience qu’il met au service de Rolland.</div><div class="MsoNormal">On n’a pas tous les jours la chance d’observer des voyageurs aussi originaux</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Avec un dernier regard à son orgue, Rolland rejoint Germaine dans le compartiment voisin. Mal assis sur des banquettes trop étroites, ils se regardent et sont heureux. L'assurance d'être deux remplace parfois les projets d’avenir.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Au travers des fenêtres baissées, les grincements du train et le chant des cigales bénissent joyeusement cet étrange voyage de noce.<br />
<br />
<br />
</div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-52970312079703738802011-07-19T09:30:00.000-07:002011-07-19T10:00:16.324-07:002 - Le premier jour<div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><b><span class="Apple-style-span" style="color: #990000;">Les Allumés de la Paix</span></b></div><div class="MsoNormal" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><b><span class="Apple-style-span" style="color: #990000;">Chronique ruralo-décalée d’un certain bonheur</span></b></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #990000;"><b><br />
</b></span></div><br />
<br />
<div class="MsoNormal">Rolland se réveille dans le lit inconfortable de Germaine.</div><div class="MsoNormal">C'est un de ces vieux lits trop haut, dont la boiserie vétuste respire l'encaustique. Les bourrelets du matelas de laine lui meurtrissent les côtes, et les draps de lin sont tellement rugueux qu’au petit matin il se sent rasé de frais.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">La chambre sent l’amour, l'église, et la lavande qui se dessèche dans l'armoire. Rolland imagine les piles de draps bien alignés, entre lesquels alternent les sachets d'herbes et d'antimite, les papiers de famille, le livret de caisse d'épargne et les images pieuses.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Derrière les doubles portes du meuble bancal, c'est tout un passé sans avenir qui sommeille.</div><div class="MsoNormal">Lettres enrubannées et jamais relues, cartes d'anniversaire expédiées par un lointain neveu en mal d'argent, certificats de garanties périmés et coupures de presse, voisinent avec les Saintes et les prières, en souvenir de quelques vœux jamais exaucés. Les draps encore neufs, héritage de famille, attendent en jaunissant une improbable descendance convertie à la couette, qui ne saura qu'en faire.</div><div class="MsoNormal">Les aïeules de Germaine ont fait provision de linceuls.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Prés de la fenêtre étroite, une antique coiffeuse au marbre fendu est transformée en hôtel des ancêtres. On y trouve pêle-mêle les photographies retouchées d'un couple sévère et guindé, d'un jeune homme en tenue de militaire de musée et l'image de Sainte Rita, patronne des femmes stériles.</div><div class="MsoNormal">Trois crucifix de tailles et de styles différents, semblent reproduire la mort du Christ, sous les yeux de Marie, enfermée pour l'éternité dans sa petite boule d'eau, les pieds dans la neige. </div><div class="MsoNormal">Sur le socle du jouet une inscription assure : à Lourdes, nous avons prié pour vous - Made in Taiwan.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><a href="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTv5fSyTI26gGaM35JSuUYFkOTbkkfsCFDEhz8uQ048eQciAYbM" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="132" src="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTv5fSyTI26gGaM35JSuUYFkOTbkkfsCFDEhz8uQ048eQciAYbM" width="200" /></a>L'inévitable canevas est accroché de guingois à la gauche du lit. C'est un paysage convenu de campagne à l'automne, ou prés d'un ruisseau, trois jeunes filles partagent leur gouter à l'ombre des arbres.</div><div class="MsoNormal">Les couleurs sont incertaines, et les points irréguliers donnent à l'œuvre une perspective de peintre ivre qui invite au vomissement.</div><div class="MsoNormal">En bas et à gauche, ont a fini le tableau en utilisant les restes de coton et depuis des années, un ruisseau déverse au bord du cadre poussiéreux, une eau rouge et noire d'un effet inquiétant.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">La porte du modeste deux pieces ferme mal, et Rolland entend sa compagne d'une nuit s'affairer dans sa cuisine. Coincé au creux profond du lit, il s'étire et revit sa nuit.</div><div class="MsoNormal">Pour un homme d'expérience, Germaine n’est pas vraiment une affaire. Son manque de pratique en matière d’exercices amoureux se fait cruellement sentir, et la lecture assidue de la gazette paroissiale a peu apporté à Germaine dans ce domaine.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Pourtant, Rolland est ému par la bonne volonté et la sincérité de cette femme. Lui qui a amassé au cours de ses longues années de célibat, assez de souvenirs coquins pour meubler une éternité de soirées solitaires, sait faire la différence. Apres toutes les blondes, brunes ou rousses qu’il a possédées, il découvre un bien-être qui lui est étranger.</div><div class="MsoNormal">Ce matin, contrairement à ses habitudes, il ne fuit pas. Il n’ira pas non plus chanter sur le marché et c’est un peu aussi grâce à l'odeur de fricassée de lapin qui lui parvient.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><br />
</div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-43237975915982024422011-07-19T09:04:00.000-07:002011-07-19T09:04:00.533-07:001 - La Rencontre<div class="MsoNormal"><b><span class="Apple-style-span" style="color: #990000;">Les Allumés de la Paix</span></b></div><div class="MsoNormal"><b><span class="Apple-style-span" style="color: #990000;">Chronique ruralo-décalée d’un certain bonheur</span></b></div><div class="MsoNormal"></div><div class="MsoNormal" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><div class="MsoNormal">Le joueur d'orgue chante. </div><div class="MsoNormal">Péniblement accompagné des accords sans grâce d'un vieil instrument, il bredouille un répertoire vieillot et sans attrait. Il se sent seul, car il y a peu de monde ce matin sur ce marché Provençal. </div></div><div style="text-align: justify;"> <div class="MsoNormal">Les grincements de sa manivelle ne captivent personne et seul le marchand d'ail efféminé installé face à lui sous un parasol rose, lui témoigne un peu de sympathie.</div><div class="MsoNormal">En ce moment où l’amour lui manque, Rolland regrette son hétérosexualité.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Il chante et les sons aigus de son vieil instrument vrillent douloureusement son crâne étroit.</div><div class="MsoNormal">Les mélanges d'alcool de la veille, lui laissent un souvenir nauséeux, agrémenté d'une migraine <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>luxueuse qui descend aux pieds, et même plus bas. Sous ses semelles, le goudron doit souffrir et Rolland voudrait une caisse d'aspirine, maintenant.</div><div class="MsoNormal"><br />
</div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><a href="http://www.crevecoeur.org/orgues-de-barbarie/orgue-de-barbarie-27tf/orgue-de-barbarie-in-situ.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.crevecoeur.org/orgues-de-barbarie/orgue-de-barbarie-27tf/orgue-de-barbarie-in-situ.jpg" width="121" /></a>En réalité, il n'est pas seul. Une meute de gamins dégénérés, boutonneux et laids, se poussent de leurs bras trop grands en se moquant de lui. Ils dégoulinent de bêtise adolescente et leurs cris sauvages couvrent sans peine la voix agonisante de l’artiste mal réveillé.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ces gosses sont plus barbares que son orgue. Pour ne pas pleurer, il cherche dans sa tête malheureuse un motif possible de se trouver bien. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Pas de miracle.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Un coup d'œil dans le béret usagé posé devant ses pieds plats le désespère. L’absence de monnaie le ramène immédiatement à la triste réalité de son indigence.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Rolland soupire. Il n’a pas d’argent, il a chaud et il a soif. Mais il est le seul à le savoir.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p>_ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _</o:p></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">A l’autre bout du marché, Germaine trottine presque joyeusement. Son âme simple de vieille fille sans emploi déclaré, s'égaye des rayons du soleil et des odeurs du marché. Pour un peu, elle serait heureuse. Les poireaux qu‘elle vient d'acquérir sont de véritables merveilles.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Serrant dans sa main moite les anses de son sac de skaï, elle se met en quête du marchand d’ail.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Sans le vouloir, elle fredonne " le petit vin blanc ", mêlant son timbre de crécelle aux chevrotements du joueur d'orgue.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le marchand d'ail n'a pas besoin de publicité, son haleine lui sert de pancarte. Guidée par la musique autant que par les effluves qui émanent du commerçant, elle se retrouve rapidement devant les tresses odorantes d'ail brun et vert. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">« Alors ma petite dame, on vient prendre les aulx ? » <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>s'exclame en rigolant le gai camelot qui depuis vingt ans s'efforce en vain d'amuser ses contemporains disgracieux avec cette vanne éculée.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Germaine se dispense de répliquer, car l'achat qu'elle va faire requiert toute son attention. Pour une Provençale, l'acquisition d’une tresse d‘ail est un événement majeur qui peut marquer une année.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">L’ail doit être frais mais pas dur, piquant mais doux, beau et pas cher.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ses doigts crochus aux ongles rongés se posent successivement sur différentes qualités, les tâtant, appréciant les contours et la fermeté, tandis que l'œil avare en évalue la couleur et la forme.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Soudain, c'est la révélation.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Au moment ou elle repère au fond d'un cageot l'objet de toutes ses recherches, le chanteur derrière elle entame " les roses blanches ". <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Dans le cœur de Germaine que l'indifférence des hommes a pourtant endurci à jamais, les roses blanches (pour sa jolie maman) ont pris un statut a part.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">C'est SA chanson, SON crédo. Le signe que les saintes valeurs de la famille et de l'amour filial, restent éternelles dans une société qui se dégrade.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Avec une vivacité qu'elle ne se connaissait pas, elle se retourne, le regard fier, la poitrine plate gonflée, tenant à la main telle une arme victorieuse une tresse d‘un ail superbe.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Rolland, qui s’endormait en déroulant mécaniquement sa chanson dans le désintérêt général sursaute. Pour lui aussi, le choc est terrible !</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Tant d'années de solitude, tant d'errances sans but, tant de désillusions vont-elles prendre fin, sur ce petit marché peuplé de pécores pingres ? </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Rolland est ébloui. Sous ses yeux, une magnifique tresse d'ail et en même temps une femme ! <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Son regard glisse sur le bras trop maigre, les épaules étroites et s'arrête navré sur une poitrine que la pesanteur n'a pas épargnée malgré le manque de volume. Les hanches elles-mêmes semblent dissoutes dans l'ensemble, rien ne permettant de savoir à quelle hauteur se trouve exactement la taille.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Germaine se sent gênée d'être déshabillée du regard par cet inconnu et de sa main libre elle tente de cacher ses chevilles, en tirant vers le bas la jupe qu'elle a soigneusement confectionnée (et ratée) elle-même. Pour la première fois depuis longtemps, un sourire apparait sur ses lèvres délaissées, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>laissant voir une rangée de dents jaunies.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les battements de son cœur s'accélèrent, présageant d'une émotion inhabituelle et ses jambes tremblantes se dérobent, lui faisant esquisser une sorte de révérence involontaire.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Hésitant entre le fou rire et l'attendrissement, Rolland contemple le tableau et accélère le rythme de sa chanson pour que le petit orphelin se dépêche d’offrir à sa maman agonisante, tout un champ de roses blanches. Il salue ensuite l'absence de foule et sur un dernier couinement de son orgue, il se dirige fermement sur Germaine.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les âmes simples ont cet avantage, qu'elles n'ont pas besoin de mots pour s‘entendre. En un seul regard, chacun comprend tout de l'autre.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Sur ce marché de Provence, les vieux se souviennent très bien de ce jour. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Un chanteur des rues poussait sa carriole d'une main et trainait de l'autre une femme souriante.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Sur son orgue de Barbarie, par dessus les angelots de bois à la dorure craquelée, était posé un grand sac de skaï noir d'où dépassaient une tresse d'ail et une botte de poireaux. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-21653273287911421132011-07-18T08:15:00.000-07:002011-07-23T08:10:04.704-07:00Amours de Gros<div class="MsoNormal" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-indent: 18pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><b><span class="Apple-style-span" style="color: red; font-size: large;">Les gros peuvent aussi aimer et avoir envie d’être aimés …</span></b></div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Sur le site de rencontre</b> : qu’est ce que j’écris dans ma description ? Je mets ma photo, ou seulement un petit bout (un échantillon suffira). <br />
Dans mes préférences de loisirs, je coche restau, bouffe, gastronomie ?</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">La drague<o:p></o:p></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">A quoi j’ai droit ? A une grosse ?</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">Une grosse aime-t-elle les gros ou puis-je espérer qu’elle soit plus indulgente ?</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;">Mais alors si je suis avec une grosse, on va former un couple monstrueux ?</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;">Pourquoi elles sont toutes toujours « pas prêtes » à chaque fois que je m’approche ?</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><a href="http://nathy44.n.a.pic.centerblog.net/xf11bpd8.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Amours" border="0" height="188" src="http://nathy44.n.a.pic.centerblog.net/xf11bpd8.gif" width="200" /></a></div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><o:p><br />
</o:p></div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><o:p><b>Questions </b>: </o:p></div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><o:p><br />
</o:p></div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;">Pourquoi elle ne me regarde pas ?</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;">Pourquoi elle me regarde ?</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><o:p><br />
</o:p></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">L’amour<o:p></o:p></b></div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;">Petite femme et gros bonhomme : </div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;">Comment font-ils ? ...</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;">C’est sur le côté uniquement …</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">Connaissez-vous les 3 stades de la fellation faite au gros à gros ventre : <br />
1) il ne voit plus son zizi au repos, <br />
2) il ne voit plus son zizi en érection, <br />
3) il ne sait même pas qui est à genoux devant lui.</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Les excuses <o:p></o:p></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">Qu’est ce que je vais bien pouvoir inventer pour justifier mon poids ? <br />
(enfance malheureuse, hérédité, accident de la vie)</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b><br />
</b></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Les activités en couple<o:p></o:p></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">Dans les côtes : j’en ai bavé pour les monter, mais elle/il ne le sait pas</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">Ma valise est plus lourde que celles des autres (des fringues de gros(se), c’est plus grand, çà pèse plus lourd)</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">A la plage et à la piscine, l'obsession c’est « Comment éviter d’y aller ? » </div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">(Votre Père ne peut pas prétendre avoir ses ragnagnas).</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Enfin, être gros et se faire insulter par la femme ses rêves :<o:p></o:p></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">C’est toujours : gros tas de graisse …</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;">Ah, qu’il doit être bon de se faire traiter de (gros) connard !</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-indent: 18.0pt;"><br />
</div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-37401878002084992762011-07-18T07:35:00.000-07:002011-07-18T07:35:25.285-07:00Situations de Gros<div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><b>Votre Père</b>, n’a pas fait tous les hommes à son image. </div><div class="MsoNormal">Lui, il a plutôt le look d’un moine très bien portant du moyen-âge, amateur de bons plats et de produits de la vigne, si possible patiemment vieillis en fûts de chêne.</div><div class="MsoNormal">Quand il vient se promener incognito sur terre (pour faire sa petite visite d’inspection), Votre Père est obligé de constater qu’il est considéré comme un GROS et qu’il est traité comme tel ….</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: red;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: large;">Voila quelques situations </span></span><span style="color: red; font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">:<o:p></o:p></span></b></div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Dans l’ascenseur</b> une plaque annonce : 10 personnes, 800 kgs. Quelle insulte, il manque évidemment un zéro au 800 !</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">Toujours dans l’ascenseur, une alerte de surcharge sonne. Qui regarde-t-on ? Le dernier monté ? Non, Votre Père, arrivé le premier mais « coupable » de peser trop lourd.</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><br />
</b></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Dans un magasin de vêtements</b> : mais si Monsieur, j’ai votre taille s’exclame le vendeur ravi, comme s’il venait de découvrir la lune et mars en même temps !</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">Exercice pratique : comment enfiler un pantalon dans une cabine d’essayage de 1M² quand on fait 2 m<sup>3</sup>?</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">Ou encore : <br />
- « Tenez Monsieur, nous avons reçu ce <s>petit</s> modèle » annonce fièrement la vendeuse en exhibant une veste criarde à carreaux. <br />
- Heu, vous n’avez rien en noir ou en gris ? </div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">- Ben …non. <br />
Les grosses portent bien des robes à fleurs, alors pour les gros, vive les carreaux ! (et çà rime)<br style="mso-special-character: line-break;" /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br style="mso-special-character: line-break;" /> <!--[endif]--></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Dans le sas de sécurité</b> d’un établissement bancaire, la voix off : « une seule personne est autorisée en même temps dans le sas ». Merde, je suis tout seul !<br style="mso-special-character: line-break;" /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br style="mso-special-character: line-break;" /> <!--[endif]--></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><a href="http://www.strob.net/ImagesMTup/zb/gros_strob.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.strob.net/ImagesMTup/zb/gros_strob.jpg" width="145" /></a><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">A la terrasse du café</b>, mangeant un sandwich à 16h00 après une interminable réunion qui a empêché Votre Père de déjeuner. Commentaire d’un passant à sa femme : m’étonne pas qu’il soit gros, à bouffer des sandwichs à cette heure-ci !<br style="mso-special-character: line-break;" /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br style="mso-special-character: line-break;" /> <!--[endif]--></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Au restaurant.</b> Le serveur propose systématiquement la formule la plus riche : « Monsieur Votre Père prendra la formule entrée, plat, fromage, dessert, vin, café » ? Et les voisins en rajoutent : « tu veux mon dessert ? » (il y a une sorte de solidarité et de compassion du maigre vers le gros)</div><div class="MsoListParagraph" style="margin-left: 35.4pt; mso-add-space: auto;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><br />
</b></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Comment maigrir ?</b> Les maigres et les nutritionnistes ont tous leurs recettes pour réussir le challenge de maigrir : </div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">- Il suffit de … <br />
- C’est facile de maigrir, faut moins bouffer, non ?<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">- Il faut bouger plus (t’as essayé de bouger avec un sac de ciment de 50 kgs dans les bras ?) …<br />
- Faut écouter son instinct et ses sensations (justement, c’est ce que je fais depuis 10 ans)<br />
- A la TV : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tu es obligé de te taper toutes les émissions sur les gros qui maigrissent, c’est sensé t’intéresser quand tu es gros</div><div class="MsoListParagraph"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">A l’hypermarché</b>, les démonstratrices se précipitent, leurs tartines à la main : </div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">« Goûtez Monsieur » (un gros comme çà, çà doit bouffer et tout aimer)</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Dans l’avion</b>. </div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">L’hôtesse qui voit mal avec ton ventre : </div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">- « Vous avez attaché votre ceinture ? » <br />
- T’inquiète pas, je suis tellement calé entre les 2 accoudoirs que ton avion peut faire des loopings. Je ne vais pas bouger… Au fait pour la ceinture, tu as une rallonge ? (humiliation suprême). <br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-left: 18.0pt;">Quand à utiliser les toilettes, oublie ! Impossible d’y entrer (et surtout d’en sortir) …</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><b><o:p> </o:p>La partie de son corps que Votre Père préfère ?</b> </div><div class="MsoNormal">Ses pieds. <br />
C’est l’endroit le plus sympa. Un pied, çà grossi pas beaucoup …</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><br />
</div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-26950997888867012252011-07-13T06:33:00.000-07:002011-07-13T07:57:08.796-07:00Fragment de la vie d’Alexandrine SOUILLARDE<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><br />
</b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b>Alexandrine SOUILLARDE </b>est une femme au physique et au passé étonnant, dont la vie mérite d’être contée, car <b>Alexandrine SOUILLARDE </b>avait un problème, elle n'était pas belle.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Elle appartenait à cette race de femmes que les hommes de goût appellent communément des thons, et que les autres n'appellent jamais. En un mot, <b>Alexandrine </b>était laide à pleurer : d'une laideur profonde, insondable, désordonnée jusqu'à l’exubérance.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Issue d'une famille violemment défavorisée, elle s'était élevée elle-même dans les ornières poussiéreuses de sa rue, loin des claques de sa mère alcoolique et de la braguette de son père, alcoolique et chômeur aussi, mais plus méchamment car prompt des reins quand l'heure n'était pas trop tardive et la température clémente.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Elle avait laborieusement appris à ne compter sur personne sur les genoux du bedeau, qui entre deux leçons de catéchisme lui dispensait les lumières de son savoir, une main tenant le livre, l'autre dans sa petite culotte, regrettant que ce pubis encore imberbe ne ranima que mollement une érection depuis longtemps défaillante.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Mais, à Sainte Foy la Galéreuse, le bedeau avait depuis toujours appris à se contenter de peu, et même souvent de rien, démontrant par là que le bonheur est une notion aussi individuelle que relative.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAxFJHpqmPEhGJdnpJCgB32eofgu5BlaWDGBtxROkjX0bV4vfRrRpgiXXG3D5w-PLVIN82KwSZFKiquamHmhLNcSGrWdIvQnb5SeEiFDPrtoWCW2s70_lpRtPSlyUjktB3EYyU2zE9njU6/s1600/alexandrine.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAxFJHpqmPEhGJdnpJCgB32eofgu5BlaWDGBtxROkjX0bV4vfRrRpgiXXG3D5w-PLVIN82KwSZFKiquamHmhLNcSGrWdIvQnb5SeEiFDPrtoWCW2s70_lpRtPSlyUjktB3EYyU2zE9njU6/s200/alexandrine.jpg" width="140" /></a><b>Alexandrine </b>n’avait jamais eu d'amis. Trop pauvre pour intéresser les autres fillettes, trop laide pour que les garçons l'approchent, pas assez farouche aux yeux des grenouilles dominicales médisantes et hargneuses qui faisait le bien à Sainte Foy la Galéreuse, trop sauvage aux yeux lubriques des époux des ci-devant grenouilles, <b>Alexandrine </b>s'était élevée vraiment seule et solitaire, dans la plus complète des solitudes désespérantes.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Elle avait cependant grandit. Trop et mal.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Longue, plate, dégingandée, elle mouvait son corps maladroit en brusques saccades sautillantes, ses bras trop longs faisant balanciers en de larges mouvements d’une amplitude étonnante. Quand elle marchait, <b>Alexandrine SOUILLARDE </b>ressemblait a un ancien sémaphore désarticulé.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Si la pauvreté sied mal aux femmes et encore moins aux vilaines, elle devient risible d'intensité chez celles qui cumulent a l'excès. Ainsi, toujours ensachée dans quelques mauvaises nippes de récupération ravaudées avec un manque de gout forcené, <b>Alexandrine </b>ne passait pas inaperçue. Logeant à l’extrême limite du village, elle profitait bonne dernière des œuvres de Monsieur le Curé, et devait trier pour se vêtir, dans le rebut des autres pauvres de la commune.</div><div class="MsoNormal"></div><div style="text-align: justify;">En sortie du bourg et loin après les dernières maisons, entre la route peu fréquentée de Saint Supplice la Savatière et les eaux nauséabondes de la Vomille, le logis d'<b>Alexandrine</b> était à son image : étroit et obscur. Epargné de la démolition, plus par économie que par mansuétude, l'ancienne maison communale du bourreau offrait un abri rassurant, dont la solidité compensait l'inconfort. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">L'ameublement en était sommaire. Une paillasse clouée au sol, une petite table bancale qui avait connu trois pieds, deux parpaings pour suppléer au pied manquant, une bassine cabossée et un vieux cadre dans lequel une photographie jaunie montrait un couple de vieux à l’air méchant. De ci, de la, quelques nids de termites égayaient comme ils pouvaient les murs suintants de pierres noircies. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Autour de la sinistre construction, s'étendait un petit pré, qui entre deux crues dévastatrices de la Vomille, servait à <b>Alexandrine </b>de jardin de désagrément, de potager, de chambre en été et de lieu d'aisance toute l'année.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ce soir là, la lumière tirait lentement vers sa fin, avec cette lenteur désarmante des saisons qui changent. La lueur descendante nimbait la bâtisse d'une auréole presque magique, ruisselant sur l'ardoise brillante du toit, puis s'écoulant sur la mousse verdâtre des murs, pour finir en folle flaque floue au pied du bâtiment, inondant des tessons éparpillés de canettes de bière éclatées.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Emue et déjà passablement ivre, assise a quelque distance sur une poubelle retournée, <b>Alexandrine </b>contemplait ce spectacle en méditant sur la fin de cette journée, qui marquait pauvrement son trentième anniversaire. Elle composait mentalement son diner, ce qui ne réclamait que peu d’efforts de sa part, son garde-manger contenant tout juste un morceau de pain, un demi saucisson, un pot de fromage blanc périmé et trois bons litres de gros vin rouge frelaté.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La soirée s'annonçait triste, car solitaire serait son repas, solitaire serait sa nuit et solitaire son plaisir.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Pourtant, en cette soirée, <b><span class="Apple-style-span" style="color: red;">Votre Père</span></b>, de bonne humeur, apparût a <b>Alexandrine </b>et lui dit aimablement :</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
- Hé ! boudin ! Si t’allais bouter l'ignorance hors du pays ? Au lieu de glander, tu pourrais apprendre à lire aux petits zenfants des zécoles.</div><div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;"></div><div style="text-align: justify;">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman';"> </span>La putain de ta race maudite, répliqua vertement <b>Alexandrine </b>qui ne supportait pas la vulgarité, tu vois pas que je sais à peine lire moi-même, crâne de pet ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Alors,<b><span class="Apple-style-span" style="color: red;"> Votre Père</span></b> fut ému de tant de franchise car il voyait que sous l’alcool et la poitrine plate, le cœur d'Alexandrine était bon. Il lui fit accorder illico le RSA, une carte de bus gratuite, une photo dédicacée de Céline Dion en string, des gros seins et son entrée à l'école des professeurs de maternelle. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Pour le physique, <b><span class="Apple-style-span" style="color: red;">Votre Père</span></b> ne put rien faire d'autre, car il est des cas ou même le pouvoir infini de Dieu a des limites.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Quelques armées plus tard, instruite, diplômée, habillée, désintoxiquée, lavée, masturbée et dépucelée, <b>Alexandrine </b>prenait ses fonctions d‘institutrice, pour le plus grand bonheur des enfants, de son inspecteur d'académie et des mauvaises commères de Sainte Foy la Galéreuse, où les méchantes langues la croient toujours danseuse du ventre à Tanger.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal"><br />
</div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-78733488972792083962011-07-12T08:53:00.000-07:002011-07-12T09:04:41.462-07:00Pub éducatrice<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;">Que dire de ces pubs qui passent actuellement sur les chaînes françaises et qui (indépendamment du message publicitaire qu'elles portent) révèlent une curieuse éducation.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: large;">Mettons nous en situations :</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Cas N° 1</b><br />
<b><br />
</b></div><div style="text-align: justify;">Je suis invité à dîner chez des amis de "la haute" bourgeoisie et pour faire plaisir, j'ai décidé d'apporter un (gros) paquet de <span class="Apple-style-span" style="color: red;"><b>yaourts à 0%</b></span> de matière grasse.</div><div style="text-align: justify;">En synthèse : non seulement je prends mes amis pour des blaireaux nécessiteux, mais en plus je leur explique - grâce à cette subtile symbolique - qu'ils sont trop gros.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il serait étonnant qu'ils m'invitent à nouveau ...</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Cas N°2</b></div><a href="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR4-w6A7rMjpEBkD8JOwIK_rt8bHVkLJh318MYAoodioIZ0svqJ0g" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="149" src="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR4-w6A7rMjpEBkD8JOwIK_rt8bHVkLJh318MYAoodioIZ0svqJ0g" width="200" /></a><br />
<div style="text-align: justify;">Toujours invité chez des amis (mais d'autres, car je suis définitivement fâché avec ceux des yaourts), je crains qu'ils ne proposent pas de fromage en fin de repas. Alors prévoyant, j'amène mon <span class="Apple-style-span" style="color: red;"><b>camembert </b></span>à moi ...</div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Imaginons l'élégance de la scène : à peine les assiettes du plat principal retirées, je sors mon calendos sous les yeux incrédules de mes (futurs ex) amis.</div><div style="text-align: justify;">Me restera plus qu'à me curer les dents avec la fourchette à escargots et à me moucher dans la nappe, en attendant pire ...</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mais où ai-je été élevé(e) ?</div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2155903273780019658.post-79923219494975845462011-07-12T07:02:00.000-07:002011-07-12T08:58:54.570-07:00Nadine travaille ?<div style="text-align: justify;"><b>Nadine </b>est une secrétaire au chômage depuis 4 jours et elle est déjà convoquée par son agence pour l'emploi, qui fait preuve ici d'une célérité qu'on ne lui soupçonnait pas.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La grosse dame qui reçoit <b>Nadine </b>n'est pas aimable. Visiblement proche de la retraite, installée dans un bureau non climatisé, elle baigne en ce chaud mois de juillet dans une sueur odorante aussi aigre que son caractère. Elle farfouille dans son ordinateur et tout à coup s'exclame :</div><div style="text-align: justify;">- J'ai quelque chose pour vous ! C'est une chance !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Elle semble un court moment heureuse en pensant à ses statistiques, puis imprime un papier et le remet sans plus d'explication à <b>Nadine</b>. C'est une convocation à un entretien.</div><div style="text-align: justify;">- C'est à la gare, là où il y a les trains ... (ah bon ?), ils vous expliqueront.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;">Congédiée sans plus de commentaires et un peu perplexe, <b>Nadine </b>attend son rendez-vous du lendemain avec une certaine curiosité.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Quand elle se présente à la conciergerie de la gare, son interlocuteur - un homme sympathique d'une quarantaine d'années - semble embêté. Il jette à <b>Nadine </b>de courts regards et la toise de haut en bas ...</div><div style="text-align: justify;">- Bien, vous avez 54 ans et c'est l'agence qui vous envoie .... venez avec moi ....</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9xpuaJb_5P4Yj2OJBfdgws5RUYfo_NUlWRhXat90FmTMB2dl8GACFzkNPEoXOfrbfqRqZV5ea5N3HYQ7tO7y1g3mgkGVhtonSOiIMLTQmu5JZTAkFMR0uIbAU50ZAN-CP2HKtqgTQhujs/s1600/brouette.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9xpuaJb_5P4Yj2OJBfdgws5RUYfo_NUlWRhXat90FmTMB2dl8GACFzkNPEoXOfrbfqRqZV5ea5N3HYQ7tO7y1g3mgkGVhtonSOiIMLTQmu5JZTAkFMR0uIbAU50ZAN-CP2HKtqgTQhujs/s200/brouette.jpg" width="200" /></a>Nadine le suit intriguée. Escalator, sous-terrain, escalator à nouveau et les voila sur le deuxième quai de la gare. L'homme s’arrête sous un panneau qui proclame : Service Bagages - Faites vous aider !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Sous le poteau, stationne une énorme charrette en acier, attachée par un chaîne qui doit peser un paquet de kilos. L’engin de trois mètres de long est monté sur deux énormes pneus et se pousse visiblement au moyen de brancards plus gros que le bras de <b>Nadine</b>. </div><div style="text-align: justify;">L'homme toussote, de plus en plus gêné. Il regarde la silhouette fluette de <b>Nadine</b>, ses hauts talons et sa petite robe blanche :</div><div style="text-align: justify;">- Voila ... heu, c'est un service pour les voyageurs qui ont des difficultés à porter leurs bagages .... on charge les valises la dessus et puis ... on les livre dans la gare ... en faisant le tour par là bas ...</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><br />
<div style="text-align: justify;">De la main il désigne vaguement un endroit lointain.</div><b>Nadine </b>a du mal à retenir son fou rire. L'homme soupir :<br />
<div style="text-align: justify;">- Pardon de mon indiscrétion mais ... vous pesez combien ? Cinquante kilos ?</div><div style="text-align: justify;">- Quarante-sept rectifie Nadine, morte de rire...</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'homme secoue la tête :</div><div style="text-align: justify;">- Ils sont vraiment cons ....</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Votre Pèrehttp://www.blogger.com/profile/13933427319415948065noreply@blogger.com0